Sanglant mais fun, Body Bags est un comics de Jason Pearson (scénario et dessin), dont la publication a été chaotique et sporadique. Il est sorti en 1996 chez Dark Horse sous la forme d’une première mini-série de 4 épisodes appelée « Father’s day » (Fête des pères). Il fût, à l’époque (pourtant déjà outrancière), considéré comme un titre « controversé » non pas à cause de sa violence mais plutôt en raison de l’hypersexualisation de son héroïne adolescente.
Victime de problèmes de santé, l’artiste n’a pas pu reprendre les rênes de sa création avant 2005. Il va ainsi livrer des one-shot de longueur variée. Ce sont ces 4 histoires qui ont été compilées dans ce second trade paperback que j’ai choisi d’analyser aujourd’hui, via une petite vidéo !
L’histoire de BODY BAGS
Dans un futur proche, la ville fictive de Terminus est gangrénée par la criminalité et la police ne peut plus faire face. Les autorités font donc désormais appel aux « Body Baggers », des chasseurs de primes qui sont chargés de ramener les pires ordures, vivants ou morts. Parmi ces professionnels de l’exécution sommaire mais légale, on trouve un duo atypique : Mack Delgado (alias Clownface) et sa fille Panda. Lui est stoïque, brutal, exigeant et sans patience avec sa progéniture. Elle est imprévisible, délirante, radicale et en quête permanente de reconnaissance. Entre deux engueulades, ils vont donc empiler les cadavres sur leur route et tenter de remplir leurs missions, en laissant toujours des traces de sang derrière eux.
Mon analyse de 10 pages du comics
Jason Pearson change pas mal de style d’une histoire à l’autre et on peut aimer ou pas car il semble parfois délaisser les caractéristiques qui donnent à sa patte graphique un look unique. J’ai donc choisi de vous commenter 10 pages extraites de ce TPB pour en évoquer les qualités et les limites. Bon visionnage !
Et vous, avez vous lu et aimé cette série ? Dites-le moi dans les commentaires !