Voici donc la suite et fin du cycle consacré aux séries YEAR ONE de DC Comics avec le monument signé par le scénariste Franck Miller, le dessinateur italien David Mazzuchelli et son épouse, la peintre américaine Richmond Lewis qui s’est occupée de la colorisation. Il était donc logique de lui consacrer une longue vidéo d’analyse, pour vous faire découvrir quelques-unes des prouesses graphiques qui m’ont bluffées à la lecture de ce comics.
A propos de l’édition de Batman : Year One
Sorti en 1987, Batman Year One, ou « année un » en français, est un arc en 4 parties parues dans les numéros 404 à 407 de la série Batman. Miller s’était, en effet, engagé à réaliser une nouvelle origin story pour l’alter ego de Bruce Wayne et il prévoyait de le faire sous une forme de mini-série indépendante, un peu hors continuité, comme son Dark Knight Returns. Mais DC lui a demandé de plutôt l’intégrer son récit dans la série ongoing qui, apparemment, faisait face à une baisse des ventes.
Batman : Year one fût rapidement un succès critique et commercial. Ce comics fît l’objet de multiples rééditions, sous différents formats. Il a même eu droit au format ABSOLUTE qui a la bonne idée de proposer deux fois la série, avec sa colorisation d’origine et avec la colorisation la plus récente.
En France, elle est parue d’abord chez Comics USA puis chez Panini et aujourd’hui Urban comics.
L’histoire de Batman : Year One
Batman : Year one raconte les débuts du justicier de Gotham. On y découvre les premiers pas maladroits d’un Bruce Wayne qui revient dans la ville qui a vu ses parents mourir. Il pense être prêt pour lancer sa croisade contre le crime mais ce n’est clairement pas encore le cas.
En parallèle, on suit James Gordon, un nouveau flic du GCPD, qui débarque avec femme et futur enfant. Il va rapidement comprendre que ses coéquipiers sont aussi dangereux que les criminels qu’il traque. Il va, lui aussi, cumuler les épreuves et les erreurs pour commencer à s’imposer.
Les deux destins de ces héros et futurs alliés vont se croiser à plusieurs reprises, en faisant tour à tour des antagonistes ou des forces complémentaires de la justice.
Cet arc célèbre a été cité comme une source d’inspiration par Christopher Nolan pour sa trilogie du Dark Knight et encore récemment, pour le prochain THE BATMAN de Matt Reeves.